BSA
BSA BSA Surfacecorporelle Mesurescorporelles
L’estimation de la surface corporelle (BSA) est utilisée à de nombreuses fins cliniques. On peut l’utiliser pour déterminer un dosage plus précis de certains médicaments pour un patient et on l’utilise généralement pour établir le dosage des médicaments chimiothérapeutiques et des médicaments utilisés chez la population pédiatrique. En outre, l’estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG), une formule utilisée pour mesurer les fonctions rénales, se calcule à l’aide de la surface corporelle. Plusieurs formules permettent d’estimer la surface corporelle sans la mesurer directement. En règle générale, ces différentes formules ne varient pas de manière significative de l’une à l’autre. Elles sont toutes considérées comme acceptables, aussi bien chez des personnes dont le poids est normal que chez des personnes atteintes d’obésité. La formule de Mosteller (que cet outil utilise) est l’une des plus couramment utilisées dans les pratiques et essais cliniques. De manière générale, l'on estime que la BSA apporte une estimation plus précise de la masse métabolique que le poids du corps, car une masse anormale de tissus adipeux influe moins sur cet indicateur. Toutefois, l’utilisation de la BSA fait l’objet de nombreuses critiques importantes lorsqu’elle est utilisée pour déterminer le dosage de médicaments présentant une marge thérapeutique étroite comme les médicaments utilisés en chimiothérapie. D'ordinaire, on constate une variation allant de 4 à 10 fois de la clairance des médicaments d’un individu à l’autre en raison de l’activation différée du processus de clairance des médicaments associés à des facteurs génétiques et environnementaux qui peuvent entraîner un surdosage et un sous-dosage important. Cela étant dit, aucune autre mesure de la taille par rapport au poids n’a montré de meilleures performances que la BSA en matière de réduction de la variabilité inter-individus.
Calculateur de cholestérol LDL et non-HDL
CalculatedLDLC CalculateurdecholesterolLDLetnonHDL DyslipidemieMaladiecoronarienne
Le cholestérol à lipoprotéines de faible densité (LDL-C) est depuis longtemps reconnu comme un facteur de risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique qui est une cause majeure de décès à travers le monde. Il est possible de mesurer le LDL-C directement ou de le calculer à partir d’autres tests sanguins, tels que le cholestérol total, le cholestérol à lipoprotéines de haute densité et les triglycérides. La formule de calcul du LDL-C la plus courante est l’équation de Friedewald. Cette formule est largement utilisée dans les pratiques cliniques. Toutefois, elle possède certaines limites, comme le fait de ne pas être précise à des niveaux de triglycérides très élevés ou très faibles, ou dans certaines conditions qui affectent le métabolisme des lipoprotéines. D’autres formules ont été proposées pour calculer le LDL-C. Certaines études ont suggéré que ces formules alternatives peuvent apporter des estimations plus précises du LDL-C et mieux prédire le risque de maladie cardiovasculaire athérosclérotique chez certaines populations, notamment les personnes souffrant de diabète, d’obésité ou de syndrome métabolique. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider ces formules et comparer leurs performances aux mesures directes du LDL-C. Comme alternative au LDL-C, il est possible de calculer le cholestérol hors lipoprotéine à haute densité (HDL). Il s’agit d’un indicateur qui mesure le cholestérol total transporté par l’ensemble des apolipoprotéines B athérogéniques, y compris les particules riches en triglycérides. Le cholestérol hors HDL est de plus en plus utilisé dans les directives relatives à la prévention des maladies cardiovasculaires. Le calcul du LDL-C et du cholestérol hors HDL est un outil utile pour évaluer les risques de maladies cardiovasculaires athérosclérotiques et la surveillance des traitements réduisant les lipides. Toutefois, ces indicateurs ne sont pas parfaits et peuvent ne pas refléter le niveau véritable ou la qualité des particules de lipoprotéines présentes dans le sang. C’est pour cette raison qu'il est important d’envisager d’autres facteurs pouvant influer sur les risques de maladies cardiovasculaires athérosclérotiques comme l’âge, le sexe, les antécédents familiaux, la pression artérielle, la consommation de tabac et le mode de vie.
CHA₂DS₂-VASc et CHADS₂
CHA2DS2VASc CHADSVAScetCHADS Estimationdurisquedaccidentvasculairecerebralchezlespatientsatteintsdefibrillationauriculairenonvalvulaire FibrillationatrialeAccidentvasculairecerebralDysrythmies
Le score CHA₂DS₂-VASc est une règle de prédiction clinique qui permet d’estimer le risque d’accidents vasculaires cérébrales (AVC) chez les personnes souffrant de fibrillation atriale (FA), une arythmie cardiaque courante et sérieuse. La FA est l’une des causes principales d’AVC, d’insuffisance cardiaque, de mort subite et de maladie cardiovasculaire et, en tant que telle, constitue un problème de santé mondial important affectant des dizaines de millions de personnes à travers le monde. Le score CHA₂DS₂-VASc se calcule en attribuant des points à différents facteurs de risque d’AVC, comme une insuffisance cardiaque congestive, l’hypertension, l’âge, le diabète, des antécédents d’AVC, des maladies vasculaires et le sexe. Plus le score est élevé, plus le risque d’AVC est important. Le score est utilisé pour guider la décision de commencer ou de continuer un traitement antithrombotique pour la prévention des AVC chez les patients atteints de FA. Le score CHA₂DS₂-VASc présente comme avantages sa facilité d’utilisation, le fait qu’il inclut plus de facteurs de risques que l’ancien score CHADS₂ et qu’il identifie plus de patients à faible risque qui ne nécessitent pas de traitement antithrombotique. Il présente aussi quelques inconvénients : il peut surestimer le risque d’AVC chez certains patients, il ne tient pas compte de certains facteurs de risques importants comme les fonctions rénales ou les biomarqueurs, et occulte également la variabilité du risque d’AVC avec le temps. Des preuves montrent que le score CHA₂DS₂-VASc est meilleur que le score CHADS₂ pour prévoir le risque d’AVC chez les patients atteints de FA. Il est également prouvé que les traitements anticoagulants réduisent les risques d’AVC chez les patients atteints de FA dont les scores CHA₂DS₂-VASc sont élevés. Toutefois, nous avons toujours besoin d’autres études pour valider et affiner ce score auprès de populations et de paramètres différents.
Clairance de la créatinine
CreatinineClearance Clairancedelacreatinine FormuledeCockcroftGault Fonctionrenale
La clairance de la créatinine est un indicateur des fonctions rénales qui estime la vitesse à laquelle les reins éliminent la créatinine contenue dans le sang. Cet indicateur peut être utilisé pour ajuster le dosage de certains médicaments chez des personnes souffrant de maladie rénale chronique. Les maladies rénales chroniques constituent un problème de santé publique majeur à l'échelle mondiale. Elles touchent des millions de personnes et accroissent le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hypertension. Il est possible de mesurer la clairance de la créatinine en collectant un échantillon d’urine de 24 heures et un échantillon sanguin. On peut également l’estimer en utilisant une formule qui prend en compte le niveau de créatinine sérique, l’âge, le poids et le sexe du patient. La formule la plus utilisée est la celle de Cockcroft et Gault qui a été développée en 1973. La formule de Cockcroft et Gault, bien qu’elle soit simple et largement disponible, présente certains inconvénients. Par exemple, elle peut ne pas être précise chez certaines populations, notamment chez les personnes souffrant d’obésité ou de malnutrition, chez les personnes âgées ou chez les personnes présentant une masse musculaire extrême ou une maladie du foie. En outre, d’autres équations qui calculent l’estimation du débit de filtration glomérulaire comme l’équation CKD-EPI (Chronic Kidney Disease Epidemiology Collaboration) sont devenues les méthodes préférées d'estimation des fonctions rénales selon les directives actuelles. Cela dit, la posologie de certains médicaments (souvent anciens, mais toujours régulièrement utilisés) propose toujours des ajustements aux insuffisances rénales en fonction de la clairance de la créatinine.
DFGe (CKD-EPI, MDRD)
GfrCdkMdrd DFGeCKDEPIMDRD Estimationdutauxdefiltrationglomerulaire Fonctionrenale
L’estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG) est une mesure des fonctions rénales. Elle est utilisée pour diagnostiquer et surveiller les maladies rénales chroniques, un problème de santé mondial qui touche environ 10 % de la population à travers le monde et provoque une morbidité et une mortalité élevée. L’estimation du DFG se calcule en utilisant le niveau de créatinine sérique, l’âge et le sexe. D’autres formules incluent également l’ethnie de la personne. Différentes équations permettent d’estimer le DFG, mais les plus utilisées sont les équations CKD-EPI qui ont remplacé l’équation MDRD. Ces équations sont basées sur des études importantes qui ont validé leur justesse et leur précision sur différentes populations. Les équations CKD-EPI sont recommandées par la plupart des directives internationales, car elles sont plus précises que l’équation MDRD, en particulier pour les valeurs supérieures à 60 mL/min/1,73 m². Les avantages de l'utilisation du DFG pour l'estimation des fonctions rénales résident dans le fait qu'il est relativement facile à calculer, largement disponible et standardisé. Il apporte également une meilleure estimation des fonctions rénales que la créatinine sérique seule, qui peut être influencée par des facteurs tels que la masse musculaire, l’alimentation, l’hydratation et les traitements médicamenteux. Les inconvénients de l’estimation du DFG résident dans son imprécision dans certaines situations comme les traumatismes rénaux, la grossesse, les morphologies extrêmes, la malnutrition ou les pertes de tissus musculaires. Elle peut également ne pas refléter le véritable fonctionnement du rein chez certains groupes ethniques ou chez des personnes présentant de rares variations génétiques qui affectent le métabolisme de la créatinine. Dans la pratique, l’estimation du DFG est utilisée pour évaluer la phase d’une maladie rénale chronique, orienter les décisions en matière de traitement, ajuster le dosage des médicaments et évaluer le risque de complications et de conséquences. En pratique, la base de preuves permettant d’utiliser l’estimation du DFG est élevée, car de nombreuses études ont montré que l’estimation du DFG est associée à des risques d’évolution des maladies rénales chroniques, de maladies cardiovasculaires, de mortalité et d’autres conséquences. Toutefois, l’estimation du DFG n’est pas un indicateur parfait du fonctionnement des reins et doit donc être interprétée dans le contexte d’autres découvertes cliniques et laboratoires.
Échelle de dépression de Hamilton (HDRS)
HDRS EchellededepressiondeHamiltonHDRS HAMD Troublesdelhumeur
L'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton (en abrégé HDRS, HRSD ou HAM-D) a été publiée en 1967 et est l'un des instruments les plus couramment utilisés pour évaluer la dépression. Il s'agit d'une mesure évaluée par les cliniciens et conçue pour être utilisée sur des patients déjà diagnostiqués avec un trouble affectif de type dépressif. L'HDRS a été largement utilisé dans la recherche clinique et dans la pratique clinique ordinaire pour évaluer la gravité de la dépression, l'évolution de sa gravité au fil du temps et l'efficacité du traitement. Il doit généralement être utilisé avec l’entretien structuré correspondant. Sa valeur dépend entièrement de la capacité de l'enquêteur à obtenir les informations nécessaires. <br><br>La version originale de HDRS est également l'une des versions les plus couramment utilisées ; il contient 17 éléments relatifs aux symptômes de dépression ressentis au cours de la semaine écoulée. Cependant, l’étude originale n’incluait pas de seuils de stratification de la gravité de la dépression. Un ensemble de seuils couramment utilisés a ensuite été développé par Mark Zimmerman et al. Il peut être utilisé pour classer les patients en dépression légère (8 à 16 points), modérée (17 à 23 points) et sévère (≥ 24 points). <br><br>L'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton a été validée en externe et est recommandée par les lignes directrices de l'Association européenne de psychiatrie (EPA) et de l'American Psychiatric Association (APA) comme l'un des instruments d'évaluation suggérés pour la surveillance clinique continue de la dépression et de l'effet du traitement. évaluation.
Échelle de Rankin modifiée
MRS EchelledeRankinmodifiee Evaluationduhandicapneurologique Accidentvasculairecerebral
L'accident vasculaire cérébral est l'une des principales causes de décès et d'invalidité dans le monde. Cependant, il est difficile de quantifier complètement le taux d'invalidité post-AVC.<br>L'échelle de Rankin modifiée (mRS) est une mesure à 7 niveaux, rapportée par un clinicien, de l'invalidité globale chez les patients après un AVC. Elle est utilisée pour catégoriser le niveau d'indépendance fonctionnelle en référence aux activités pré-AVC.<br>L'échelle a été initialement introduite en 1957 par le Dr John Rankin sous la forme d'une échelle à 5 niveaux allant de 1 à 5. Elle a ensuite été modifiée et la version moderne (modifiée) diffère de l'échelle originale de Rankin principalement par l'ajout du grade 0, indiquant une absence de symptômes, et par l'ajout du grade 6 indiquant le décès.<br>Le mRS est devenu la mesure des résultats cliniques la plus largement utilisée en clinique. et dans des programmes d’amélioration de la qualité des soins de l’AVC à grande échelle. Il est formellement recommandé par les agences de réglementation et les groupes de consensus sur la méthodologie des essais cliniques dans le monde entier pour une utilisation dans les essais cliniques sur les accidents vasculaires cérébraux aigus.
GCS
GCS GCS EchelledeGlasgow AccidentvasculairecerebralInfectionsdusystemenerveuxcentralBlessure
L’échelle de Glasgow (GCS) est un outil qui peut être utilisé pour mesurer l’état de conscience d’une personne. On l’utilise généralement chez des patients souffrant de traumatisme crânien. La GCS évalue l’état de conscience d’une personne en fonction de trois critères : l’ouverture des yeux, la réponse verbale et la réponse motrice. La GCS se calcule en attribuant des points à chacun de ces trois indicateurs (ouverture des yeux, réponse verbale et réponse motrice). Le score s’exprime par la somme des résultats ainsi que par chacun des éléments. Par exemple, un score de 11 peut s’exprimer sous la forme GCS11 = E3V4M4. Le score maximum est de 15, et indique que la personne est totalement consciente. Le score minimum est de 3, et indique une absence de réponse. Les patients dont le score se situe entre 3 et 8 sont généralement considérés comme étant dans le coma. Les principaux avantages de la GCS résident dans sa facilité d’utilisation et dans le fait qu’elle apporte une mesure objective de l’état de conscience. Elle présente une bonne concordance inter-observateurs et il a été prouvé qu’elle apporte de bonnes prévisions de pronostic dans plusieurs états. La GCS peut également identifier des signes précoces de détérioration et guider les soins immédiats. Toutefois, la GCS n’a aucune utilité pour établir l’étiologie d’un coma et ne doit pas être utilisée pour prédire l’issue pour un patient.
HAS-BLED
HASBLED HASBLED RisquedhemorragiemajeurechezlespatientssouffrantdeFA
Le score HAS-BLED est un outil simple et éprouvé d’estimation du risque d’hémorragie majeure chez des patients présentant une fibrillation atriale (FA). La FA est un trouble du rythme cardiaque courant qui augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’autres complications cardiovasculaires. Un traitement anticoagulant est utilisé pour empêcher les caillots sanguins et réduire le risque d’AVC chez les patients souffrant de FA. Toutefois, ce traitement augmente les risques d’hémorragies qui peuvent être fatales. C’est pour cette raison qu'il est important d’évaluer le risque d’hémorragie de chaque patient avant de commencer le traitement anticoagulant. Le score HAS-BLED repose sur sept paramètres cliniques : l’hypertension artérielle, une fonction hépatique ou rénale anormale, des antécédents d’AVC, une hémorragie précédente ou une prédisposition aux hémorragies, un rapport normalisé international (INR) instable, un âge supérieur à 65 ans et une prise de médicaments concomitante qui augmente le risque d’hémorragie ou la consommation d’alcool. Chaque paramètre se voit affecter un score de 1 ou de 2 et le score total va de 0 à 9. Un score plus élevé indique un risque d’hémorragie plus important. Le score HAS-BLED a pour avantages d’être facile à utiliser, d’intégrer des informations cliniques déjà disponibles et d’avoir été validé par plusieurs études et directives. Ses inconvénients sont qu’il ne tient pas compte de certains autres facteurs potentiels de risque d’hémorragies, comme la fragilité, les comorbidités ou les facteurs génétiques. Il ne tient pas non plus compte du type ou du dosage d’anticoagulant utilisé qui peut avoir une incidence sur le risque d’hémorragie. Le score HAS-BLED peut aider les cliniciens à identifier les patients qui présentent un risque élevé d’hémorragies et qui peuvent avoir besoin d’une surveillance et d’un suivi plus régulier. Toutefois, il ne doit pas être utilisé comme seul critère pour refuser un traitement anticoagulant, car les avantages de la prévention des AVC sont souvent préférables aux risques d’hémorragies.
HbA1c
HbA1cCalc HbA1c ConversiondelHbA1centreetmmolmoletenglycemiemoyenne objectObject
HbA1c (hémoglobine A1c ou l’hémoglobine glyquée) est un indicateur du taux de glycémie moyen dans le sang sur les 2 à 3 derniers mois et représente l’un des principaux tests de diagnostic du diabète et de surveillance du traitement. Le diabète est une cause majeure de décès et de complications de santé à travers le monde. Le nombre de personnes souffrant de diabète augmente rapidement, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire et devrait augmenter de 10,9 % d’ici 2045. La mesure des niveaux de glycémie dans le sang est le paramètre clé utilisé pour diagnostiquer le diabète et surveiller l’efficacité du traitement. Toutefois, les mesures des niveaux de glycémie instantanés ne montrent pas toujours l’efficacité générale du traitement. La HbA1c est la mesure la plus communément utilisée de la glycémie chronique. Il peut s’agir de l’un des tests utilisés pour diagnostiquer le diabetes mellitus et est largement utilisé pour surveiller les niveaux de glycémie dans le sang à long terme chez des patients atteints de diabète connus et ainsi surveiller l’efficacité globale du traitement. L’un des principaux avantages de la HbA1c est de refléter les niveaux moyens de glycémie dans le sang sur une période plus longue que les autres tests, comme la glycémie dans le plasma à jeun ou un test oral de tolérance au glucose. Il est également moins touché par les changements à court terme dans les niveaux de glycémie dans le sang en raison du stress ou de maladies. Toutefois, la HbA1c présente aussi certains désavantages. Par exemple, cet indicateur peut ne pas être précis chez des personnes souffrant de maladie rénale chronique et certains troubles sanguins (un faible renouvellement des globules rouges est associé à des valeurs HbA1c artificiellement élevées tandis qu’un renouvellement inhabituellement rapide des globules rouges est associé à des valeurs HbA1c artificiellement basses). L’utilisation de la HbA1c est encouragée par les principales directives internationales concernant le diabète.
HOMA-IR
HOMAInsResist HOMAIR Modeledevaluationdelhomeostasiepourlaresistancealinsuline Diabete
L'évaluation du modèle homéostatique (HOMA) est une méthode utilisée pour quantifier la résistance à l'insuline (IR) et la fonction des cellules bêta qui a été publiée par Matthews et al. en 1985 et a depuis lors été largement validé. Des valeurs plus élevées de HOMA-IR indiquent une probabilité plus élevée de résistance à l'insuline. Les valeurs seuils de résistance à l’insuline varient selon les populations ; une valeur seuil de > 2 est fréquemment utilisée.
IMC
BMI IMC Indicedemassecorporelle DiabeteMesurescorporelles
L’IMC (indice de masse corporelle) est un outil d’évaluation de l’obésité. L’obésité est un problème de santé mondial qui touche des millions de personnes à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 1,5 milliard le nombre d'adultes âgés de plus de 20 ans (soit environ 34 % de la population adulte mondiale) qui sont en surpoids ou obèse. Un IMC qui se situe dans les plages « surpoids » et « obésité » accroît le risque de développer un diabète de type 2, de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires chez ces personnes. En pratique, l’IMC s'utilise pour évaluer si une personne est en insuffisance pondérale, à un poids idéal, en surpoids ou obèse. L’obésité désigne toute personne ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 30, tandis que pour être en surpoids, une personne doit présenter un IMC allant de 25 à 29,9. L’IMC représente la mesure de surpoids et d’obésité au niveau de la population la plus utile, car il est le même, quel que soit le sexe et l’âge des adultes. Toutefois, il faut le considérer comme un indicateur approximatif. En effet, selon les individus, il peut ne pas correspondre à un même niveau de graisse corporelle. L’IMC a pour avantages d’être facile à calculer et de ne rien coûter. On peut l’utiliser comme outil d’évaluation afin d’identifier des problèmes de santé potentiels. Toutefois, l’IMC présente aussi certains désavantages. Par exemple, il ne tient pas compte de la masse musculaire ou de la densité minérale osseuse. C’est la raison pour laquelle les athlètes ou les personnes présentant une masse musculaire importante peuvent avoir un IMC élevé sans être en surpoids ou obèses. En outre, l’IMC ne fait pas la distinction entre masse graisseuse et masse maigre. Il est prouvé que l’IMC peut être utile en pratique. Par exemple, des études ont montré qu’un IMC élevé augmente le risque de développer un diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Toutefois, il convient de noter que l’IMC n’est pas un outil de diagnostic, et qu’il doit être associé à d’autres indicateurs comme le tour de taille et la pression artérielle.
Intervalle QT corrigé
QTc IntervalleQTcorrige CorrigelintervalleQTpourlesextremesdelafrequencecardiaqueformuledeFridericia Dysrythmies
QTc désigne l’intervalle QT corrigé. Il s’agit d’une mesure de la durée de la dépolarisation ventriculaire et de sa repolarisation sur un électrocardiogramme (ECG). Le QTc s’ajuste par rapport à la fréquence cardiaque, car l’intervalle QT est inversement lié à la fréquence cardiaque. Un QTc prolongé est associé à une augmentation du risque d’arythmies ventriculaires, telles que les torsades de pointes et les crises cardiaques soudaines. Deux des formules les plus fréquemment utilisées pour calculer le QTc sont les formules de Fridericia et de Bazett. Elles ont été proposées en 1920, la première par Thomas Fridericia et la seconde par Henry Cuthbert Bazett. Elles sont largement utilisées dans des pratiques et des recherches cliniques, mais présentent certaines limites, comme la surcorrection et la sous-correction de l’intervalle QT à des fréquences cardiaques élevées ou faibles. Il est également possible d’utiliser d’autres formules pour calculer le QTc. Toutefois, il n’existe aucun consensus concernant la meilleure formule ou la formule la plus adaptée en fonction de la situation. Le QTc est un paramètre important dans la surveillance de la sécurité du cœur de certains traitements, notamment les médicaments psychotropes qui peuvent entraîner un prolongement de l’intervalle QT. Le QTc peut également contribuer à diagnostiquer et à gérer certaines conditions congénitales ou acquises qui affectent la repolarisation cardiaque. Toutefois, le QTc n’est pas un outil de prévision des risques d’arythmie, et d’autres facteurs, comme les déséquilibres électrolytiques, les ischémies et les facteurs génétiques, doivent également être pris en compte.
MEWS
MEWS MEWS ScoredalerteprecocemodifieMEWS InfectionsosseusesetarticulairesInfectionsdutractusrespiratoireinferieurInfectionsdelapeauetdestissusmousInfectionsdutractusrespiratoiresuperieurFievreFibrillationatrialeInsuffisancecardiaqueThromboembolieveineuseTEVAccidentvasculairecerebralSaignementsSepticemieMaladiecoronarienneThromboseInfectionsdusystemenerveuxcentralInfectionsdutractusurogenitalInfectionsabdominalesDysrythmiesPerturbationselectrolytiquesBlessureSyndromecoronarienaiguSCAEndocarditeinfectieuseMaladiethyroidienne
La détérioration documentée des paramètres physiologiques précède fréquemment une détérioration catastrophique des patients hospitalisés. Le score d’alerte précoce modifié (MEWS) est un outil de dépistage qui peut être utilisé pour identifier les patients présentant un risque accru. <br>MEWS est basé sur quatre paramètres physiologiques standards qui peuvent être surveillés au chevet des patients (tension artérielle systolique, pouls, fréquence respiratoire, température) et sur une simple échelle de niveau de conscience (AVPU).<br>Le score obtenu stratifie les patients en 3 groupes avec différentes probabilités de détérioration catastrophique (dans ce cas définie comme une admission en haute dépendance/unité de soins intensifs ou un décès dans les 60 jours). <br>Il existe plusieurs versions différentes de MEWS. La version implémentée (Subbe et al.) a été validée de manière prospective et externe. Une autre version (Stenhouse et al.), qui inclut le débit urinaire et une échelle de pression artérielle différente, a été développée principalement pour les patients chirurgicaux.
NEWS2
NEWS2 NEWS2 Scorenationaldalerteprecoce InfectionsosseusesetarticulairesInfectionsdutractusrespiratoireinferieurInfectionsdelapeauetdestissusmousInfectionsdutractusrespiratoiresuperieurFievreFibrillationatrialeInsuffisancecardiaqueThromboembolieveineuseTEVAccidentvasculairecerebralSaignementsSepticemieMaladiecoronarienneThromboseInfectionsdusystemenerveuxcentralInfectionsdutractusurogenitalInfectionsabdominalesDysrythmiesPerturbationselectrolytiquesBlessureSyndromecoronarienaiguSCAEndocarditeinfectieuseMaladiethyroidienne
Le National Early Warning Score (NEWS) 2 est utilisé pour aider à normaliser l'évaluation de la gravité des maladies aiguës lorsque les patients se présentent en phase aiguë à l'hôpital et lors de l'évaluation préhospitalière, c'est-à-dire par les services d'ambulance. Il s'est avéré être un indicateur fiable du risque accru de détérioration clinique grave et de mortalité chez les patients atteints de septicémie et d'une variété de maladies médicales aiguës, les patients chirurgicaux et les patients souffrant de traumatismes aigus.<br>Le NEWS est basé sur un système de notation global simple. dans lequel un score est attribué à des mesures physiologiques, déjà enregistrées en pratique courante. Six paramètres physiologiques simples constituent la base du système de notation : la fréquence respiratoire, la saturation en oxygène, la pression artérielle systolique, la fréquence du pouls, la température et le niveau de conscience ou de nouvelle confusion. Des scores agrégés plus élevés indiquent un risque plus élevé de détérioration clinique. Les scores 0 à 4 sont classés comme risque faible, le score 3 pour n'importe quel paramètre individuel correspond à un risque faible à moyen, les scores 5 à 6 correspondent à un risque moyen et un score ≥ 7 est classé comme risque élevé.<br>En fonction du score NEW, des recommandations pour la fréquence de la surveillance clinique, l'urgence de l'examen clinique et les exigences en matière de compétences de l'équipe clinique nécessaire pour entreprendre cet examen et y répondre sont fournies.<br><br>Le NEWS a été validé dans de nombreux contextes au sein du NHS et à l’échelle internationale, y compris dans les services d’urgence et en milieu préhospitalier.
Poids corporel idéal, ajusté et maigre
BodyWeights Poidscorporelidealajusteetmaigre Calculdesajustementsdupoidscorporel Mesurescorporelles
Le calcul du poids de dosage diffère entre les patients présentant une insuffisance pondérale, un poids moyen et des patients obèses. Le poids du patient est supposé conférer des informations sur un certain nombre de variables garantissant que la quantité appropriée de traitement est administrée au patient, réduisant ainsi le risque de préjudice tout en garantissant l’efficacité du traitement. Cet outil calcule le poids corporel idéal, ajusté et maigre.<br><br>Le poids corporel idéal (IBW) a été initialement dérivé des données d'assurance et représentait le poids pour une taille donnée qui était associé à la mortalité la plus faible. Depuis, la formule a été encore affinée. Il est désormais défini comme le poids cible auquel les besoins nutritionnels sont satisfaits. La formule utilisée pour calculer l'IBW n'est qu'une approximation et s'applique uniquement aux personnes mesurant plus de 152 cm. <br><br>Le poids corporel ajusté (AdjBW) dans le contexte de l'obésité est défini comme le poids qui représente le tissu corporel maigre métaboliquement actif et empêche donc la sur- ou la sous-estimation des besoins nutritionnels chez le sujet obèse. Il est utilisé chez les patients dont le poids est ≥ 120 % de leur IBW.<br><br>Le poids corporel maigre (LBW) décrit la masse de cellules non adipeuses et de tissu conjonctif. Cela semble représenter une estimation scientifique convaincante de la taille du corps. Le calcul du LBW n'est pas applicable aux individus présentant une composition hydrique corporelle anormale (par exemple, surcharge hydrique) et il n'a pas été validé chez les individus de taille ou de poids extrêmes, chez ceux ayant une constitution très musculaire ou chez les individus d'un poids insuffisant.
Ratio PaO₂/FiO₂
HorovitzLung RatioPaOFiO IndicedHorovitzpourlafonctionpulmonaire
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une forme de lésion pulmonaire inflammatoire associée à une mortalité élevée. Le SDRA et son degré de gravité sont définis principalement par le ratio P/F, également connu sous le nom d'indice d'Horovitz, qui est calculé en divisant la pression partielle artérielle d'oxygène (PaO₂) par la concentration d'oxygène inspiré (FiO₂) et représente une mesure de l'hypoxémie.<br><br>La définition de Berlin de 2012 du SDRA reconnaît trois degrés de gravité du SDRA: léger (ration P/F de 201 à 300 mmHg), modéré (ratio P/F de 101 à 200 mmHg), et sévère (ratio P/F ≤ 100 mmHg), chacun étant associé à une mortalité considérablement accrue (27 %, 32 % et 45 % respectivement). Étant donné que le ratio P/F peut être nettement affecté par la pression expiratoire positive (PEP), un niveau minimum de PEP (≥ 5 cm H₂O) a également été inclus dans la définition du SDRA.
Score ABCD² pour l'AIT
ABCD2 ScoreABCDpourlAIT EvaluationdurisquedaccidentvasculairecerebralAVCapresunaccidentischemiquetransitoireAIT Accidentvasculairecerebral
<b>Description générale</b><br>Un accident ischémique transitoire (AIT) est une période temporaire de symptômes similaires à ceux d'un accident vasculaire cérébral (AVC), résultant d'une interruption temporaire de la circulation sanguine dans le système nerveux central, qui ne cause pas de dommages permanents. Cependant, il existe un risque accru d'accident vasculaire cérébral à la suite d'un AIT – chez environ un quart des patients ayant subi un AVC, un AIT a précédé l'accident vasculaire cérébral. <br>Le score ABCD² est un outil de stratification du risque en sept points mis au point pour identifier les patients présentant un risque élevé d'AVC à la suite d'un AIT. Il est basé sur la combinaison de 5 variables : Âge, Tension artérielle, Caractéristiques cliniques, Durée et Diabète – ABCD². Les scores obtenus permettent de stratifier les patients dans les catégories de risque faible (0–3 points), modéré (4–5 points) et élevé (6–7 points). Pour chacune de ces catégories, une estimation du risque d'AVC dans les 2, 7 et 90 jours est donnée. <br>Le score ABCD² a été créé par Johnston et al. en fusionnant deux règles de décision clinique précédemment validées – le score ABCD et le score de Californie. Il a fait l'objet d'une validation externe et est approuvé par l'European Stroke Organisation (ESO) et les directives de l'American Heart Association (AHA) comme l'un des scores de stratification du risque d'AIT. <br>Les directives de l'ESO sur la prise en charge de l'AIT utilisent le score ABCD² de ≥ 4 pour définir l'AIT à haut risque. Elles recommandent également de ne pas utiliser les outils de prédiction (comme le score ABCD²) seuls pour identifier les patients à haut risque ou pour prendre des décisions de triage et de traitement chez les patients suspectés d'AIT en raison de leur sensibilité limitée.
Score APACHE II
APACHE2 ScoreAPACHEII EstimationdelamortaliteenUSI TransplantationdorganeInsuffisancecardiaqueThromboembolieveineuseTEVAccidentvasculairecerebralSaignementsSepticemieMaladiecoronarienneDysrythmiesPerturbationselectrolytiquesBlessureSyndromecoronarienaiguSCAEndocarditeinfectieuse
Acute Physiology and Chronic Health Evaluation II (APACHE II) est un système de classification de la gravité des maladies et un outil d'estimation de la mortalité utilisé pour les patients admis dans les unités de soins intensifs (USI).<br>APACHE II utilise un score basé sur les valeurs initiales de 12 mesures physiologiques de routine, l'âge et l'état de santé antérieur ; les données utilisées pour le calcul doivent être le résultat de la variable physiologique la plus défavorable, collecté lors des premières 24 heures d'un patient en soins intensifs. La somme de tous les points, allant de 0 à 71, représente le score final et les scores plus élevés correspondent à une maladie plus grave et à un risque de décès plus élevé.<br>Le système de classification APACHE II a été présenté en 1985 par Knaus et al. en tant que version révisée et simplifiée du système prototype - APACHE, conçu par les mêmes auteurs en 1981. Depuis lors, il a été largement validé dans le monde entier dans une variété de contextes de soins intensifs et de populations de patients.
Score d'Alvarado pour l'appendicite aiguë
AlvaradoScore ScoredAlvaradopourlappendiciteaigue Evaluationdelaprobabiliteduneappendiciteaigue FievreDouleursInfectionsabdominalesNauseesetvomissements
Acute appendicitis, one of the most common causes of acute abdominal pain, is often a perplexing diagnostic problem during the early stages of the disease. The Alvarado score is a clinical scoring system used to stratify patients based on the probability of acute appendicitis. <br />Alvarado score consists of 6 clinical items (migration of pain, anorexia/acetone in the urine, nausea/vomiting, right lower quadrant tenderness, rebound pain, elevated temperature) and 2 laboratory measurements (leukocytosis, neutrophils > 75 % in the differential blood count). The resulting score stratifies patients into 4 risk groups.<br />The Alvarado score has been externally validated and is recommended by the 2020 update of the World Society of Emergency Surgery (WSES) guidelines on diagnosis and treatment of acute appendicitis. The WSES guidelines recommend the use of clinical scores (such as Alvarado) to exclude acute appendicitis and to identify intermediate-risk patients in need of imaging diagnostics. However, they suggest against using the Alvarado score to positively confirm the clinical suspicion of acute appendicitis in adults.
Score de Genève (révisé) pour l'EP
GenevaRevised ScoredeGeneverevisepourlEP Evaluationdelaprobabilitecliniquedemboliepulmonaire ThromboembolieveineuseTEVThrombose
L'embolie pulmonaire (EP) est une urgence cardio-pulmonaire fréquente dont le diagnostic est difficile et qui nécessite un degré élevé de suspicion clinique. Plusieurs règles de décision clinique (dont le score de Wells et le score de Genève) ont été mises au point pour faciliter le diagnostic des patients soupçonnés d'avoir une EP. <br>En 2006, le score de Genève initial à trois niveaux a été révisé pour n'inclure que des variables cliniques simples ; deux versions supplémentaires du score de Genève révisé ont ensuite été développées afin de faciliter son calcul (version simplifiée) et de l'adapter à différents contextes cliniques (version à deux niveaux). <br>Toutes les versions du score de Genève révisé se composent de 8 éléments : 4 facteurs de risque (âge, antécédent de thrombose, chirurgie ou fracture récente, affection maligne), 2 symptômes (douleur unilatérale à la jambe, hémoptysie), 2 signes cliniques (fréquence cardiaque, douleur à la palpation des membres inférieurs). Le score qui en résulte permet de stratifier les patients en trois groupes de probabilité clinique d'EP (faible, intermédiaire et élevée) pour le score de Genève révisé à 3 niveaux, ou en deux groupes de probabilité clinique (improbable, probable) pour le score de Genève révisé simplifié à 2 niveaux. <br>De manière générale, la règle des 3 niveaux doit de préférence être appliquée en combinaison avec des tests D-dimères très sensibles (pour augmenter le nombre de patients chez qui l'EP peut être exclue) et la règle des 2 niveaux peut être utilisée lorsque seul un test D-dimères moins sensible est disponible (pour augmenter le rendement diagnostique). Les tests de D-dimères ne doivent pas être utilisés pour exclure l'EP dans les groupes à forte probabilité clinique / EP probable. <br>Le score de Genève révisé et le score de Genève révisé simplifié ont fait l'objet d'une validation externe et sont recommandés pour l'évaluation de la probabilité clinique (pré-test) de l'EP par les Recommandations 2019 de l'ESC pour le diagnostic et la prise en charge de l'embolie pulmonaire aiguë.
Score de Genève pour la prophylaxie de la TVP
GenevaProphylaxis ScoredeGenevepourlaprophylaxiedelaTVP Identificationdespatientsmedicauxgravementmaladesnecessitantunethromboprophylaxie ThromboembolieveineuseTEVThrombose
La thromboembolie veineuse (TEV) est l'une des maladies cardiovasculaires les plus courantes et environ 50 % des TEV surviennent à la suite d'une admission à l'hôpital pour une intervention chirurgicale ou une maladie médicale aiguë. La TEV contractée à l'hôpital peut être évitée grâce à des interventions comprenant des anticoagulants et des mesures mécaniques qui réduisent de moitié le taux de TEV symptomatique. <br> Le score de risque de Genève est l'un des modèles d'évaluation des risques développés pour identifier les patients hospitalisés présentant un risque accru de TEV. Il se compose de 19 variables et d'un système basé sur des points qui permet de stratifier les patients selon un risque élevé et faible de TEV et peut ainsi aider à éclairer les décisions sur la prescription d'une thromboprophylaxie ; cependant, les décisions concernant les interventions thromboprophylactiques doivent également être fondées sur l'évaluation du risque hémorragique. <br>Le score de risque de Genève a été validé en externe et comparé favorablement au score de prédiction de Padoue, en particulier pour sa précision dans l'identification des patients à faible risque qui ne nécessitent pas de thromboprophylaxie.
Score de Glasgow-Blatchford (GBS)
GlasgowBlatchford ScoredeGlasgowBlatchfordGBS Stratificationdespatientssouffrantdhemorragiesgastrointestinaleshautes Saignements
Les hémorragies gastro-intestinales supérieures aiguës sont une raison fréquente d'admissions d'urgence à l'hôpital dans le monde entier. Plusieurs systèmes ont été conçus pour stratifier ces patients en différentes catégories de risque d'effets indésirables. Le Glasgow-Blatchford Bleeding Score (GBS) a été développé pour évaluer si les patients présentant une hémorragie gastro-intestinale haute aiguë nécessiteront probablement une hospitalisation pour gérer leur saignement.<br>Le GBS utilise un système de notation basé sur des données cliniques et de laboratoire de routine pour identifier les patients présentant un très faible risque de re-saignement ou nécessitant des interventions hospitalières qui peuvent être prises en charge en toute sécurité en tant que patients ambulatoires.<br>Le GBS est approuvé par la directive de 2021 de la Société européenne d'endoscopie gastro-intestinale (ESGE) pour le diagnostic endoscopique et la prise en charge de l'hémorragie gastro-intestinale supérieure non variqueuse.
Score HEART pour les douleurs thoraciques
HEART ScoreHEARTpourlesdouleursthoraciques Stratificationdurisquedespatientssouffrantdedouleursthoraciques MaladiecoronarienneSyndromecoronarienaiguSCA
La douleur thoracique est l'une des causes les plus fréquentes de consultation aux urgences. L'objectif du processus de diagnostic est d'identifier les patients à faible risque et à risque élevé de syndrome coronarien aigu. Le score HEART a été conçu pour être un indicateur rapide et fiable de l'issue chez les patients souffrant de douleurs thoraciques, ce qui pourrait faciliter la prise de décisions diagnostiques et thérapeutiques précises. Il comprend 5 aspects : Antécédents, ECG, âge, facteurs de risque et troponine (HEART). Chaque aspect peut être noté avec zéro, un ou deux points, en fonction de l'importance de l'anomalie. Le total des points peut être utilisé pour stratifier les patients en 3 groupes de risque (risque faible, moyen et élevé d'évènement cardiovasculaire indésirable majeur dans les 6 semaines à venir) avec différentes stratégies de prise en charge.
Score PSI/PORT
PSIPORT ScorePSIPORT Indicedegravitedelapneumonie Infectionsdutractusrespiratoireinferieur
Les taux d'hospitalisation des patients atteints de pneumonie acquise en communauté varient considérablement. L'indice de gravité de la pneumonie (PSI) ou PORT Score est une règle de prédiction clinique qui identifie avec précision les patients atteints de pneumonie acquise en communauté qui présentent un faible risque de décès et d'autres conséquences négatives et qui aide donc les médecins à prendre des décisions plus rationnelles concernant l'hospitalisation de ces patients.<br>Dans le PSI, les points sont attribués en fonction des facteurs démographiques, des maladies coexistantes, des résultats de l'examen physique et des résultats de laboratoire/radiographie identifiés lors de la présentation. Le score obtenu stratifie les patients en 5 classes de risque, chacune associée à un taux de mortalité estimé.<br>Les lignes directrices officielles de pratique clinique de 2019 de l'American Thoracic Society et de l'Infectious Diseases Society of America sur le diagnostic et le traitement des adultes atteints de PAC recommandent le PSI comme règle de prédiction clinique validée privilégiée utilisée pour déterminer la nécessité d'une hospitalisation chez les adultes diagnostiqués avec une PAC, en plus du jugement clinique.
Scores d'hépatite alcoolique
MaddreyGAHSLille Scoresdhepatitealcoolique FonctionDiscriminanteModifieedeMaddreyScoredHepatiteAlcooliquedeGlasgowetScoredeLillepourlHepatiteAlcoolique Maladiehepatique
L'hépatopathie alcoolique (ALD) est un problème de santé publique important, associé à près de 6 % de tous les décès dans le monde. L'hépatite alcoolique est un syndrome sévère de l'ALD qui peut répondre à un traitement par glucocorticoïdes. Différents scores pronostiques ont été développés pour identifier les patients à haut risque qui peuvent potentiellement bénéficier d'une thérapie aux glucocorticoïdes ; il s'agit notamment de la fonction discriminante de Maddrey (modifiée) (mDF), du score d'hépatite alcoolique de Glasgow (GAHS) et du score de Lille pour l'hépatite alcoolique. <br>Le calcul de la fonction discriminante de Maddrey est basé sur les valeurs de bilirubine et de temps de prothrombine, tandis que le score d'hépatite alcoolique de Glasgow est dérivé de cinq variables indépendamment associées au résultat (âge, bilirubine sérique, urée sanguine, temps de prothrombine et nombre de globules blancs). Il a été démontré que les patients ayant une mDF ≥ 32 et un GAHS ≥ 9 avaient un mauvais pronostic à court terme qui pouvait être amélioré par un traitement aux glucocorticoïdes. <br>Le score de Lille est principalement utilisé pour évaluer la réponse au traitement et peut donc aider à prendre la décision d'interrompre le traitement par glucocorticoïdes après 7 jours ou de le prolonger jusqu'à 28 jours. Un score de Lille ≥ 0,45 indique une non-réponse aux glucocorticoïdes.<br>Le mDF, le GAHS et le score de Lille sont approuvés par les directives de pratique clinique 2018 de l'EASL (Association européenne pour l'étude du foie) sur la prise en charge des maladies hépatiques liées à l'alcool.
Statut de performance de Karnofsky
Karnofsky StatutdeperformancedeKarnofsky CancerdupoumonCancerduseinImmunotherapiecontrelecancerCancergastrointestinalCancerdelateteetducouCancerdufoieCancerdelapeauCancerdutractusurinaire
L’échelle de performance, une mesure de la capacité fonctionnelle d'un patient, est fréquemment utilisé pour estimer le pronostic de chaque patient et pour sélectionner ou stratifier les patients pour les essais cliniques de thérapies anticancéreuses.<br>Les échelles les plus couramment utilisées pour quantifier l'état de performance sont l'état de performance de Karnofsky, qui comprend 11 stades allant de 100 (santé normale) à 0 (décès), et l’échelle de performance de l'Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG), une échelle de performance à cinq niveaux allant de 0 (pleinement actif) à 5 (décès).